Soyez les bienvenus... Si vous le voulez bien, regardez les dessins et laissez-moi un petit commentaire.

Hello!


Hello... If you want so, have a look at the drawings and maybe leave a little comment.

2006-10-22

Un quart de siècle exactement

1/4 de siècle moins 20'
Je dessine. Je suis seule dans mon grand appartement. Paris est bien loin, la Bolivie, sur une autre planète. Je me dis que '25' ça l'air plus proche de '30' que de '20'...
Note: relire mes manuels d'arithmétique de quand j'étais 1/10ème de siècle!

1/4 de siècle pile
Dejan m'a rejoint, je suis bien contente de ne pas passer le cap seule...
Note: entendre mon téléphone portable l'an prochain, mes proches m'ont appelé!

1/4 de siècle et 9 heures
La pâtissière m'a dupée: elle a réalisé un gâteau deux fois plus grand que celui que j'avais commandé. Mes collègues vont être contents!
Note: ne plus passer la journée à distribuer du gâteau à qui le veut bien, engager un serveur ou m'habiller en bleu de travail.

1/4 de siècle et 20 heures
Dîner à deux à la Taverna toscana... Le chef Vladko est toujours aussi fou!
Note: l'addition est à la hauteur des talents du chef...

1/4 de siècle, 4 jours et 15 heures
Mon invitée parisienne m'appelle en urgence, les autorités macédoniennes lui offrent un séjour à Budapest...
Note: annuler la location de voiture pour le weekend.

1/4 de siècle, 4 jours et 22 heures
Les invités sont tous là! Le bar en bas de mon immeuble a mis les petits plats dans les grands... pour accueilli mes 30 amis-danseurs venus de Macédoine et du Kosovo! J'ai été couverte de fleurs, de chocolats et d'autres cadeaux! Mon DJ-maison, Dejan, se révèle être un excellent DJ-salsa... Ceux qui ne se trémoussent pas comme des fous, boivent.
Note: l'abus de danse n'est pas dangereux pour la santé.

1/4 de siècle, 5 jours et 17 heures
Budapest, me voilà!!!
Le Danube, le superbe appartement trouvé par Sandrine, le soleil, le pont de chaînes, les manifestations devant le Parlement, la citadelle, la sanglante histoire hongroise, les musées, la nourriture internationale, l'art nouveau et Adrienn.
Note: Buda et Pest sont absolument à voir!!!

1/4 de siècle, 20 jours et 13 heures
Note: et si j'arrêtais de paniquer à l'idée d'avoir 25 ans?!?


Lundi 2 octobre 2006

Nuit blanche à Skopje

Voilà deux ans que Skopje se met à la page des Nuits blanches européennes...

Partis à deux, sans programme, sans appeler d'amis...

Il n'y a qu'à Skopje où les attractions de la nuit blanche sont concentrées dans les 3 rues principales du centre...

Le café blanc "Insomnia"a voulu faire sienne la nuit épo-colore avec un concert de rythmes latinos... mais son public de mannequins (qui ont oublié le haut/ le bas de leurs vêtements à la maison) et de minets de 20 ans n'apprécient pas... à moins que leurs airs désabusés fassent partie de leur "style". - rencontre de Martin et de ses amis, de Darko...

De l'autre côté du centre commercial, un concert d'un groupe macédonien populaire. Nous sommes passés de l'ambiance Martini-cosmopolitan à celle de "chérie je vais me prendre un gyro (sandwich turc) et un pack de bière, t'en veux une?" - rencontre d'Elena, d'Igor de deux de leurs amis...

Nous retournons sur la place centrale où un DJ perdu au milieu d'un stand trop grand et coloré (un comble!) essaye de faire danser des adolescents - trop contents d'avoir la permission de minuit. Le temps de réaliser que nous étions les "vieux -seuls- fadas à danser" et nous filons vers la nouvelle galerie d'art "exit" qui passe un film contemporain. Il se propose de décrire le malaise de la jeune génération macédonienne. - rencontre d'Andrej et de Lidija...

L'anti-héros, un trentenaire des plus banals, habite chez ses parents. Il décide un jour de ne plus quitter son lit. Ses parents, ses amis, sa copine se succèdent à son chevet pour l'en faire sortir. Il refuse. Après d'innombrables tentatives sans succès, ses proches, unanimement, acceptent la situation et la vie reprends son cours.

Nous reprenons notre chemin et arrivons dans un discothèque techno, dont le dance-floor est en moquette!!! Après tout, nous sommes -encore une fois- les seuls à danser... L'endroit se remplit passé une heure. Il devient irrespirable. - rencontre de Jeton, Kate, de plusieurs collègues de Dejan...

La nuit blanche touche à sa fin... Contrairement à la nuit blanche parisienne:
- j'ai vu l'ensemble de mes amis macédoniens (sans programmer aucun rendez-vous)
- j'ai eu un aperçu de l'ensemble des animations skopjottes
- je n'ai pas fait la queue!!!
- l'ambiance en moins...


Samedi 30 septembre 2006

2006-10-01

Rester connectée / Skopje avance

Quand je suis arrivée à Skopje en 2004,
la place principale était couverte de trous et l'allée piétonne de trous et de boue.
Pour faire les boutiques le weekend, il fallait se lever tôt:
les magasins DU centre commercial fermaient à 15 heures le samedi.
Pour faire les courses, l'unique supermarché, une chaîne grecque, avec peu de produits "internationaux".
Le monopôle du provider internet imposait des prix incroyables pour un abonnement basique.

En l'espace de deux ans, j'ai vu tant de boutiques ouvrir et fermer!
La place principale est belle, la rue piétonne aussi, des bancs ont fleuri et des dizainzes de cafés design ont ouvert. Leurs terrasses s'étendent et les Skopjottes, qui adorent s'y prélasser, forment une foule compacte le weekend.
Une chaîne de supermarchés turcs s'est errigée en concurrente des supermarchés grecs: vive la concurrence! Des boutiques internationales se sont implantées et elles sont ouvertes tous les jours de 10 heures à 22 heures.
Je ne paye plus internet: il me suffit de descendre dans le café branché en bas de chez moi, de commander un café et d'allumer mon ordinateur portable équipé d'un port wifi.



Dimanche 24 septembre 2006