Ceux qui ne sont jamais venus ne peuvent pas comprendre ce qu'est "l'ambiance balkanique".
Belgrade, Skopje: des villes différentes et une unité.
Des terrasses de cafés remplies en centre-ville,
Des badauds qui parcourent les rues commerçantes vêtus de leurs plus beaux atours pour impressionner les amis qu'ils croiseront forcément.
Des magasins de marque vraiment trop chères par rapport au salaire moyen.
Des bâtiments veillots qui attendent une rénovation. Des immeubles en constructions: seront-ils finis un jour?
Des musées qui sont sans doute poussiéreux puisqu'ils sont fermés.
La même musique "turbo-folk" ou de la "dance" internationale au volume trop élevé.
Les odeurs de grillade à l'oignon, les salades grasses et les pizzas.
Des parcs où se promènent les familles, une foule compacte, au bord de l'eau.
La nuit, des bars bourrés de buveurs, mais personne n'ose danser.
Le "dobar den" macédonien (bonjour), le "fala" (merci) et le "priat no" (au revoir, bon appétit... "enjoy") que tout le monde comprend.