Soyez les bienvenus... Si vous le voulez bien, regardez les dessins et laissez-moi un petit commentaire.

Hello!


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2006-12-17

Syrtaki pour tous!

Retour dans l'Union européenne.

Me voilà dans la capitale grecque pour une mission de quelques jours.

Après le travail, j'ai trouvé le temps de visiter Athènes... Trois images se sont superposées dans mon esprit:
Athènes l'Antique, Athènes ville européenne et Athènes la Balkanique.

Je n'attendais pas grand chose d'Athènes l'Antique... Des ruines, des colonnes et des images 100 fois véhiculées par la télévision et les films. Au moins, début décembre, l'Acropole subit un assaut moindre des touristes, mais nous étions quand même nombreux. L'Acropole est grande et blanche. Ses colonnes sont imposantes et les drapés des statues sont classiques. Lors de leur prime jeunesse, ces monuments étaient peints. Ce que cela devait être kitsch! Propylée, erechthéion, colonne ionique, parthénon... je fais enfin face à ce que mes manuels d'histoire décrivaient avec des noms barbares!

Revenir en Union européenne, qu'est ce que cela signifie? Eh bien des rues en bon état, un code de la route suivi par une majorité de conducteurs... et retrouver l'ensemble des marques et enseignes internationales. A l'approche du noël (catholique!!!) les rues du centre subissent la frénésie acheteuse des Grecs. Les mets des restaurants "à l'européenne" sont délicieux et le service est soigné. Un vrai bonheur?

Décidément, des trois Athènes que j'ai vues, celle qui m'a vraiment marqué c'est Athènes la Balkanique. Je ne me suis pas du tout sentie dépaysée! Après deux ans et demi d'expérience balkanique, mon constat est simple: l'Union européenne, même avant le 1er janvier 2007, comprend déjà un pays des Balkans! J'y ai retrouvé les sourires et l'approche sympatique des autochtones, les brochettes de viande grillée, les salades de tomates-concombre-fêta, les tsasikis, les moussakas... Je connais cela par coeur! La culture du "paraître", celle des cafés entre amis et celle des danses collectives! Dans une taverne, à la tombée de la nuit, je me suis joint à des Grecs dans une danse Syrtaki endiablée... Ils m'ont pris pour une des leurs! Mes séances accélérées de mariages macédoniens (oops "fyromiens") m'ont bien servi!

Allez, Athènes, à peut-être très bientôt!


Vendredi 1er décembre 2006

"Le jour du nom"

Le calendrier orthodoxe, ou calendrier julien, est décallé de deux semaines du calendrier occidental, ou grégorien.

Ainsi, je peux fêter la Sainte Tatiana le 12 janvier "à la française" ou le 25 janvier "à la macédonienne".

La fête, ou "jour du nom", compte beaucoup plus en Macédoine qu'en France.

Lorsqu'il s'agit de la fête du chef de famille, c'est souvent l'occasion d'ouvrir les portes du foyer à tous les amis et voisins.

Nous avons été reçu chez Dimitar, le 8 novembre. Son épouse a passé trois jours à préparer les délicieux plats qui trônaient sur les tables.

Comme chez les Turcs (et pour cause...) la pièce commune, le salon, est par excellence la pièce de sociabilisation, avec ses larges sofas accueillants, ses chaises... Il est décoré très soigneusement par la maîtresse de maison, souvent on y trouve un instrument de musique.

Les invités se succèdent tout au long de la soirée. Certains sont venus de Belgrade pour l'occasion (à 6 heures de voiture). Tous les âges se mêlent, les gens mangent de l'ajvar, de la salade shopska et boivent de la rakia dans une ambiance détendue.

Le fils aîné, revenu de Roumanie pour la fête du nom de son père, a préparé une surprise: il a loué les services de musiciens qui vont égayer la soirée des plus célèbres mélodies macédoniennes, de Struga, de Tetovo, d'Ohrid, ou d'ailleurs.

La soirée avançant, certains commencent à chanter. La fête se termine rarement avant trois heures du matin!



Mercredi 8 novembre 2006